Modes de travail, processus de recrutement, délai de recrutement…
Tellent dresse un état des lieux du recrutement et dévoile les résultats et enseignements de son étude :
– Le travail hybride privilégié par 85% des entreprises mais 1/4 des candidats restent attirés par des postes totalement à distance
– 8 entretiens et 40 jours : délai moyen pour finaliser un recrutement
Tellent, leader européen en matière de technologie RH auprès des entreprises, a réalisé une étude pour décrypter les évolutions du recrutement et identifier les piliers d’un recrutement efficace : quelles tendances et défis pour le recrutement en France en 2025 ? Qu’est-ce qu’un recrutement efficace ? Quels sont les modes de travail à privilégier ? Comment optimiser son offre d’emploi ? Quels sont les points de vigilance pour les recruteurs et les entreprises ?…
Menée auprès d’un échantillon de 524 entreprises françaises sur la base de l’analyse de 14 639 offres d’emploi et de 1 740 091[1] candidatures, cette étude permet d’identifier les 2 paramètres auxquels recruteurs et entreprises doivent accorder une attention toute particulière dans l’année à venir.
Seules 4% des offres publiées en 2024 concernaient des postes en présentiel : le mode de travail hybride est devenu incontournable pour les entreprises
En 2024, seulement 15% des offres d’emploi publiées par les entreprises françaises concernaient des postes de travail dits « à distance ». Sans revenir à la situation pré-crise sanitaire marquée par le travail en 100% présentiel, les entreprises et recruteurs plébiscitent des modèles de travail hybrides : ces types de postes représentaient 85% des offres d’emploi en 2024.
Les annonces de postes en présentiel sont quant à elles marginales, comptant uniquement pour 4% des offres publiées.
Un décalage avec les attentes des candidats attirés par le travail 100% distance
Les modes de travail proposés par les entreprises semblent être en décalage avec leurs attentes. Les annonces de postes hybrides attirent moins de candidats que celles de postes totalement à distance : 21%[2] d’entre eux se sont tournés vers des postes observant le 100% à distance en 2024 plutôt que des postes hybrides.
Les principales raisons :
▪ Le manque de clarté observé par les candidats dans les annonces de postes hybrides : 14%[3] d’entre eux ont abandonné le processus de recrutement dans ses dernières étapes reprochant des politiques de travail hybride floues.
▪ Le manque de flexibilité de ce type de postes, très souvent les entreprises fixent des règles rigides concernant la présence au bureau.
Conséquence : un taux de conversion bas. Les postes hybrides prennent en moyenne près de 20% de temps en plus à être pourvus que leur pendant « 100% à distance ».
« Les recruteurs doivent accorder une attention particulière aux attentes des candidats. Si aujourd’hui l’enjeu réside notamment sur l’équilibre vie pro/vie perso, ils doivent veiller à être transparents sur les conditions de travail hybride dans leurs offres pour ne pas créer de déception ou hésitation pour les candidats, en quête de plus en plus de flexibilité dans leur organisation de travail. Faire évoluer ses politiques de recrutement implique de repenser certains fondamentaux : aligner les attentes des candidats avec les modes de travail des entreprises, intégrer la flexibilité, l’adaptabilité, la transparence. Recruter aujourd’hui, c’est considérer le candidat dans sa globalité, au-delà des murs de l’entreprise. Les résultats de notre dernière étude à l’appui, recruter en 2025 implique de faire de l’humain une dimension centrale, ce dès la conception de l’offre d’emploi ! » déclare Clotilde Mérillon, Global HR Business Partner de Tellent.
8 entretiens et un délai de 40 jours en moyenne pour finaliser un recrutement
En témoignent les offres d’emploi et candidatures recensées par Tellent dans le cadre de son étude, les recruteurs et entreprises ont reçu l’année passée en moyenne 119 candidatures pour 1 offre d’emploi publiée. Un volume important de demandes candidats à considérer, susceptible d’allonger le processus de candidature et de ralentir les décisions d’embauche.
Une fois les candidatures traitées, les recruteurs et entreprises mènent 8 entretiens sur une période de 40 jours en moyenne avant de pourvoir un poste. Un ratio supérieur au point de référence général de 4 entretiens menés pour 1 embauche réalisée[4].
Toutefois, ce délai de recrutement varie selon les secteurs d’activité dont les entreprises sont issues :
▪ Les secteurs d’activité qui présentent des délais de recrutement les plus longs :
- Enseignement : 51 jours
- Logiciels & services informatiques : 49 jours
- Digital : 49 jours
- Numérique : 45,5 jours
- Agroalimentaire : 45 jours
▪ Les entreprises qui présentent des délais de recrutement les plus courts :
- Bien-être & fitness : 13 jours
- Énergie : 15 jours
- Association à but non lucratif : 16 jours
- Santé : 23,8 jours
- Commerce : 24 jours.
Des délais d’embauche longs qui s’expliquent de deux principales manières :
- L’aversion au risque et le coût d’une erreur de recrutement (rupture d’un CDI, coût d’un licenciement, etc.) ;
- Une tendance à la bureaucratisation du recrutement (multiplication des entretiens, validations interhiérarchiques, etc.)
La nécessité de simplifier le parcours de recrutement : 60% des candidats ont mis fin au processus de candidature en raison de sa longueur
Là encore, il est important de considérer les attentes et les inquiétudes des candidats dans l’élaboration des processus de recrutement. Plus de la moitié des candidats en 2024 ont mis fin au processus de candidature en raison de sa longueur ou de sa complexité.
Clotilde Mérillon : « Qui peut le plus peut le moins, réduire le nombre d’entretiens ne veut pas dire sacrifier la qualité de son processus de recrutement. Au contraire, se concentrer sur la structuration des entretiens pour les rendre plus efficaces améliorera la productivité des RH. Pour éviter ces risques et réduire les biais de sélection, organiser des entretiens par panel pour associer plusieurs collaborateurs en un seul entretien peut constituer une solution».
A propos de Tellent
Tellent est le leader européen en matière de technologie RH à destination des entreprises. Grâce à sa solution complète d’outils RH, Tellent simplifie le quotidien des professionnels des RH et des managers, en les accompagnant sur les trois piliers de leur mission : le recrutement, le suivi des collaborateurs et la gestion des performances RH. Son ambition : devenir la plateforme de référence pour aider les décisionnaires RH à gérer de A à Z le parcours des collaborateurs, et s’imposer comme le plus grand écosystème de la Tech RH mondiale. Accompagnant déjà plus de 7000 clients dans plus de 100 pays, Tellent s’adresse aux entreprises de tous les secteurs, allant de 50 à 5000 salariés. L’entreprise compte aujourd’hui plus de 300 collaborateurs présents dans cinq pays (France, Allemagne, Pays-Bas, États-Unis et Pologne), dont 60 salariés en France.