Les DRH jugent leurs consultants RH
Les consultants RH sont appelés par les entreprises pour « ouvrir » la réflexion.
Mais elles leur reprochent encore et toujours leur formatage.
Les DRH des grandes entreprises, interrogés par « Les Echos « jugent avec plus de sévérité les chasseurs de têtes, qui seraient insuffisamment tournés, selon eux, vers l’international, les réseaux sociaux et la compréhension de la culture d’entreprise.
Les DRH sont, de prime abord, plutôt tendres avec les consultants.
Ils justifient leurs (rares) mauvaises prestations par… de piètres « briefs » et des approches fautives.
« La relation est satisfaisante dès l’instant où le cahier des charges est clair, précis », déclare au journal « Les Echos » Daniel Lacabane, directeur du développement des cadres dirigeants de Renault.
Autre facteur de réussite, l’enveloppe allouée : « Les confrères oublient trop facilement qu’un véritable expert coûte cher », souligne un ex-DRH. Plusieurs dénoncent également leur utilisation alibi : « Se défausser sur eux pour faire passer des messages difficiles est courant et déplorable », observe Jean-Luc Bérard, DRH de Safran.